Chili

6 journées intenses dans des réserves naturelles à couper le souffle...

4 juin 2011 : Parc National Lauca

Ce matin nous passons la douane où stationne une longue file de camion. Il faudra monter 8 ou 9 km pour accéder au no man’s land entre les 2 frontières (apres un petit col qui serait peut être à plus de 5000m). Sensation étrange qu’en passant au Chili il y fait nettement plus froid. Nous faisons les formalités de visa à Chungara, on nous fouille vaguement (interdiction de transporter des légumes fruits frais…). Une personne nous laisse croire qu’il y a des hamburgers snacks un peu plus loin, nous trouvons un bonhomme seul avec son stand devant le lac. Nous lui achetons quelques galletas (biscuits) et yoghourt pour grignoter avant de partir. 12h30 : nous partons pour quelques jours dans les parcs qui s’annoncent difficiles. Nous peinons déjà sur le sentier ensablé avec nos velos surcharges. On pousse, on glisse, on dérape, on force : 10 mètres sont passés. On recommence.  Malgré le temps couvert, les paysages sont magnifiques. Nous passons un petit col pour une succession de descente et montée, nous augmentons progressivement le rythme.  Un petit ruisseau coule dans une trainée blanche, au bord, il y a une petite maisonnette. Nous y entrons pour découvrir un bassin d’eau chaude, ce sont des thermes ! Aure se lavera le visage avant de repartir. Peu apres un 4x4 de suisses nous renseigne sur les pistes. Nous rejoignons ensuite une grosse piste de tole ondulee et de cailloux. Autour de nous : 360 degré de nature. Le silence, le vent, les volcans, nous aimons ça. Fin d’apres midi : Nous rejoignons Ancata, un hameau perdu où un habitant transformera son « restaurant » en « logement » pour la nuit, nous mangerons sur une table, eclairés d’une lampe à gaz, avant de nous endormir dans un coin de la piece.

Deux volcans à plus de 6000m
Deux volcans à plus de 6000m
Les fameuses vicugnas ou vigognes en francais
Les fameuses vicugnas ou vigognes en francais
Descente sablonneuse, Matt regonfle son pneu toutes les 2-3h à cause d'un miniscule trou sur sa chambre à air
Descente sablonneuse, Matt regonfle son pneu toutes les 2-3h à cause d'un miniscule trou sur sa chambre à air
Ca monteeee
Ca monteeee
Les vigognes, belles, nobles et carrément peureuses !
Les vigognes, belles, nobles et carrément peureuses !
Sans voix !
Sans voix !

5 juin 2011 : Mega Probleme près du Salar de Surire
Nous pédalons 9 bornes pour rejoindre Guallatire où nous espérons manger un bon petit dej (d’apres un dépliant fourni par les suisses indiquant logement restau etc…) Nous trouvons le village mort de chez mort. Nous petit dejeunons (biscuit et yahourt) dans un kiosque au toit delabré. Le village est situe en hauteur d’une vallée où coule l’onde sinusoïde. Des vicunas ont investis les flancs. Nous partons et suivons cette vallée qui s’assèche. Nous prenons de la vitesse sur une piste de bonne terre, plus loin nous apercevons des autruches courir ! Ça monte et ça descend. Nous mangeons entre 13h et 14h dans un petit poste d’observation de vicunas, au plafond très bas. Le vent souffle terriblement fort et l’abri nous en protégera ce qui nous permettra de faire cuire nos pates sans trop de problèmes. 1h plus tard, sur la piste montante, c’est le drame : la jante de Matt s’est cisaillée en 2 sur une longue partie. Impossible d’avancer dans ces conditions, nous sommes au beau milieu d’un parc, qu’allons nous faire. Nous essayons de trouver une solution… Le 28 pouces est rare en Amerique du sud, faudra-t-il retourner à la paz, pour revenir à lima ? … Nous decidons de marcher à pied aux cotés de nos velos, en attendant un camion (ceux-ci seront complètement absent alors que nous en avions vu défiler plusieurs avant). Apres quelques km de marche à pied nous apercevons un salar, c'est beau (malgre la galere) Aure prend son velo et fonce vers un petite exploitation de sel en esperant trouver de l'aide. La bas des miniers se coordineront avec les carabinieros (policier). Un 4x4 de flic embarquera Matt et son velo pour le poste de police à Chilcaya. Les policiers (en plein match de foot) nous accorderont un peu de place (2 lits dans la chambre d'un sergent), nous nous rechauffons très près du poêle. Nous mangerons un bon repas avec eux mais en trop petite quantite pour nos estomacs de cycliste (m'enfin on va pas se plaindre non plus). Avant d'aller dormir, nous tentons de nous organiser pour le lendemain, la solution sera d'aller à Arica où il y aurait des jantes de 28 pouces, pas besoins d'aller à Santiago ou à Lima. Apres un petit film avec les policiers (sur un duo de policier et leur aventure loufoque), nous nous glissons sous nos couvertures, pour passer une bonne nuit.

Voila pourquoi il est parfois difficile d'avancer ...
Voila pourquoi il est parfois difficile d'avancer ...
poste d'observ des vicunas, remarquez la hauteur de l'abri comparée à la taille du velo
poste d'observ des vicunas, remarquez la hauteur de l'abri comparée à la taille du velo
Nous arrivons à pied au salar de Surire qui nous réchauffe !
Nous arrivons à pied au salar de Surire qui nous réchauffe !

6 Juin 2011 : Arica et la resolution du probleme

Les carabineros se lèvent tardivement. Nous petit-dejeunons (thé et un formidable pan-queso fondant=pain fromage). Bonne nouvelle, ils peuvent nous emmener directement à Chungara, nous ne seront pas obligé de nous dépatouiller avec les camions. Dans le 4x4 (chargé du velo de Matt et de quelques affaires, nous avons laissé le reste dans « notre » chambre), on ne sent pas les vibrations de la tôle ondulée, on ne se prend pas la poussiere de la route dans le visage, le vent n’a aucun effet sur la progression, on file. On s’amuse à voir nos anciennes traces de vélos allant d’un cote à l’autre de la piste pour trouver une bande lisse. Un des policiers nous pointe du doigt la fumée d’un volcan à la cime, nous ne l’avions pas remarquée. Au poste d’immigration de Chungara, il nous arrange un bus qui nous emmenera directement pour Arica. Nous nous installons dans les sièges confortable, le bus demarre pour quelques heures de route, passant de 4800 m d’altitude au niveau 0. Nous arrivons vers 15h au terminal, apres avoir longé le port, la ville est propre, quadrillée, nous sommes dans un pays relativement riche. Nous mettons nos affaires dans un hôtel proche (cher) et partons vers les magasins de velo (les miniers/policiers nous ont donné quelques adresse).  Le magasin Wilson ouvre à 17h. Un employé va nous aider pendant de nombreuses minutes à trouver la meilleure solution pour le bike. Nous lui confions le velo avec des instructions et notre choix de jante. Nous reviendrons vers 3h30 plus tard après un tour au supermarché à l’occidental Linder (ça nous a fait limite peur cet espace gigantesque de vente, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça). Le velo de matt  a maintenant une jante neuve ce qu’il fait qu’il … roule ! nice ! A la télé, un film sympa Old dogs nous fera éclater de rire sur nos lits.

Los carabineros qui nous ont clairement bien aidé
Los carabineros qui nous ont clairement bien aidé
Le volcan fume
Le volcan fume

7 Juin 2011 : Retour à Chilcaya... ou PAS !

Arrivés hier à 15h à Arica, nous repartons ce matin en bus à 9h30. Nous souhaitons biensur perdre le moins de temps possible après ce problème technique. Ce matin, un orchestre fête l´anniversaire du terminal dans ce même batiment. Scène que nous ne verrions pas à Paris, les gens s´arrêtent, applaudissent et dansent. Cela nous met de bonne humeur. Le  bus nous dépose à 13h00 à Chungara, la frontière avec la Bolivie. Nous devons maintenant trouver un moyen pour retourner à Chiclaya, où nous avons laissé toutes nos affaires. Pueblito se trouvant en plein milieu des parcs, très peu de véhicules s´y rendent excepté ceux travaillant au salar de Surire et quelques autres anonymes. A la frontière, un policier tente de nous aider, celui ci trouvera un camion qui nous déposera un peu plus loin, chez d´autres policiers qui pourront nous avancer d´avantage. Après un court trajet en compagnie d´un chauffeur très agréable, nous faisons la connaissance de nouveau policiers. Ces derniers seront malheureusement moins compréhensifs avec nous. En effet, après avoir appris que les camions ne partaient pas l´après midi au salar de Surire, nous devrons passer la nuit quelque part. Un policier nous dit de dormir dans un allojamiento et de partir à pied demain matin à la jonction où les camions passent pour le salar. L´hébergement se situant à 20km de la jonction et les bus passant entre 4h et 12h00 du matin, nous trouvons la proposition pas forcément très cool. Matt se permet de faire une blague qui passe pas très bien. " Et vous nous accompagnerez :) ? ", " C´est ton problème :( " répondit le policier débordant d´humour. Nous apprenions que ce dernier n´était rien d´autre que le chef de la zone :)

En fin de compte, nous conviendrons ensemble que nous devrons être à 7h00 chez les policiers qui nous amèneront à la jonction. Pour le dodo, il nous indique cette petite maisonette, l´unique du coin, en face des carabineros. Celle ci est habitée par une femme qui ne souhaite pas nous héberger. Un peu plus tard dans la discussion, nous apprendrons la raison de son refus : elle aimerait nous accueillir mais pense que sa maison est trop pauvre pour nous ... Faux problème pour nous, nous avons seulement besoin d´un toit, de mur et d´un sol. La femme commencant à comprendre nos besoins pas très exigeant nous demande d´attendre quelque temps. A son retour, elle nous invite à venir dans sa petite maisonette. Nous y découvrons une toute petite salle disposant d´un petit lit que nous partagerons. Nous nous assurons que la femme a elle aussi un lit pour dormir avant d´accepter. Timide et plutôt gênée, nous passerons tout de même une très bonne soirée autour d´un thé.

8 Juin 2011 : Vrai retour et reprise intensive pour attérir dans un lieu assez magique

7h00 du matin, après avoir remercié notre hôte, nous sommes, comme prévu, chez les policiers. Dans sa cabine de contrôle, l´un d´entre eux nous explique que la voiture est parti ce matin très tôt... Sympa ! En fait, le chef nous avait parlé de 10h avant qu´un autre policier nous dise de venir à 7h00. L´information a apparement bien circulée. Nous attendrons 3h00 d´abord avec un policier super sympa qui nous fera patienter au chaud en buvant un thé et ensuite dehors pendant 1h après les ordres de Mr le chef qui laissera également le moteur de sa voiture en suspens. Jonction atteinte et le 2ème camion est le bon. Nous montons le vélo dans la bene et prenons place à deux sur le siège passager. 2h00 de route pour atteindre le salar. Il nous reste plus que 30 minutes de marche à pied pour retrouver nos carabineros préférés du Chili à Chiclaya. Ceux ci nous font comprendre que nous ne pourrons malheureusement pas redormir ce soir. Après un repas rapide et quelques réparations sur les vélos, nous reprennons la route à 14h30 avec un sac composé de nourriture fourni par un policier chantant " Capri, c´est finit ! ". Un d´entre eux explique à Auré la route pour aller au terme d´eau chaude où il y a également un espace aménagé pour camper. 3 policiers sont présents lors de notre départ donc 3 avis différents : 15, 22 ou 30 km pour rejoindre ce lieu =)

3h10 de vélo pour environ une quinzaine de minutes de pause, nous voulons absolument dormir près des termes ce soir d´autant plus qu´il y a un espace aménagé. Nous y serons à 18h00 après avoir contourné le super salar de Surire où les vicunas ( vigognes en francais ), lamas et flamands roses font vie commune. Nous avons également lutté comme il le faut contre ces parties sablonneuses et de taules ondulées. Vers 17h00, nous appercevons une moto, il s´agit du policier nous ayant indiqué la route, celui ci nous motive en nous disant que nous sommes plus très loin.

Nous arrivons finellement bien dans ce paysage lunéaire où nous nous empressons de poser la tente puisque la nuit va pas tarder à tomber. Nous profiterons demain matin avant de partir. Pain tartiné de paté de viande avant de s´endormir dans le froid dans les premières heures nuptiales.

En longeant le Salar de Surire nous admirons aussi la faune
En longeant le Salar de Surire nous admirons aussi la faune
Les flamants s'accomodent bien à l'eau salée
Les flamants s'accomodent bien à l'eau salée
Rencontre avec le sergent Velis sur la route
Rencontre avec le sergent Velis sur la route
Impossible d'avoir une trajectoire droite + de 10 mètres sur ce terrain !
Impossible d'avoir une trajectoire droite + de 10 mètres sur ce terrain !
Les thermes prennent les couleurs du soleil couchant
Les thermes prennent les couleurs du soleil couchant

9 Juin 2011 : Matinée parfaite avant de se perdre dans les montagnes chiliennes

Le froid matinale ne nous permet pas de sortir de nos duvets à 6h30. Nous attendons les premiers rayons de soleil sur la tente, c´est à dire à 7h30 pour bougger et de se rendre compte que nos bouteilles qui étaient dans la tente ont gêlées... Cela justifie un peu mieux notre courte et délicate nuit. En sortant de la tente, le spectacle magique des termes nous réchauffe. Auré souhaite faire le grand saut, ou du moins rentrer très lentement dans l´eau bouillante. La différence de température de l´eau et de l´air expliqueront le temps qu´il mettra pour rentrer totalement. Matt le suit ensuite. A l´horizon, rien d´autre que la nature et nous dans l´eau bouillante des termes.

Il existe bien des paradis sur terre ! A 10h15 nous partons enfin de cet endroit idylique. Nous tenterons ce matin de prendre un raccourci indiqué par un policier. Nous devons contourner une montagne, toujours prendre les routes sur notre droite et ne surtout pas aller en direction de la Bolivie. Le chemin commence par une montée sablonneuse nous fatiguant. On pousse une majeure partie du temps. Arrivés au col, nous nous appercevons que la descente pourrait être aussi fatiguante que la montée. Ce sera le cas, cailloux et sable nous font perdre l´équilibre. Auré n´a pas tort, " c´est physique". A moins de 10-15km/h, mains sur les freins, pieds au taquet de la moindre perte d´equilibre la descente sera difficile mais sans chute ( petit exploit ). Nous voilà perdu, dans une petite vallée où nous sommes entourrés de montagne, nous nous posons tout d´abord des questions devant différentes intersections, ne voyant qu´un seul passage à l´horizon entre deux montagnes, nous pensons qu´elles menent toutes à Rome. Quelques mètres plus loin, un panneau nous indiquant l´entrée en Bolivie. Mauvais signe ! Néanmoins nous ne voyons pas où nous nous sommes trompés. Pour éviter de s´épuiser avec nos vélos dans le sable, nous faisons un par un repair à pied. Sur notre droite, des montagnes et aucunes routes. On continue donc  ! Il est 14h00, il fait faim, froid, Matt souhaite se poser en voyant des rochers susceptible de nous protéger du vent qui s´est levé durant nos galères, forcement.  Auré, lui, part à pied pour voir ce qui nous attend devant. Il semble voir une sorte de petit carrefour, un bon signe ? Nous nous appretions à cuisiner des pates lorsque nous voyons un feu à quelques mètres de nous, humain ou naturel ? Nous nous y approchons quand Auré entend une voiture, la premiere de la journée. Nous courrons en direction de la route, ils nous appercoivent et s´arrêtent : nos sauveurs ! Une voiture de médecins boliviens et chiliens. Un homme plutôt agé nous sert du coca, les jeunes médecins nous donnent tout leur pain et pour finir, nous apprenons que nous sommes sur la bonne route... !

Avant de partir, les jeunes souhaitent prendre une photo un par un avec nous, de véritables stars, nous sommes =) ! Nous decidons après ces 30 minutes de bonnes nouvelles de manger rapidos thon + pain pour repartir. La route est tout aussi mauvaise, les taules ondulées nous fatiguent mais heureusement nous pouvons de temps en temps lever les yeux et admirer ces paysages grandioses.

Panneau indiquant la frontière Colchane à 53 km, nous esperons y être demain. En attendant nous roulons le plus possible et nous arrêtons dans ce village occupé par des ouvriers. Il est 17h00 et ils nous proposent de manger avec eux ce soir. Le chef, Lucio, nous montre 4 murs où nous y installerons notre tente. Nous allons ensuite discuter près du feu avant de passer au repas dans une petite maison. Viande de lama très bonne accompagné du meilleur pain mangé en Amerique du Sud et d´un thé à l´herbe forte mais excelente. Celle-ci a apperement d´excelentes vertues pour nous autres, cyclistes. Lucio nous parle de sa vie et de son travail, actuellement sur ce chantier dans ce village pommé pour construire une salle de danse =) Plutôt décallé. La nuit s´annonce très froide.

Les thermes au matin
Les thermes au matin
Ils sont beaux, ils sont forts et ils ont bien besoin d'un bon bain
Ils sont beaux, ils sont forts et ils ont bien besoin d'un bon bain
Raccourci plutôt difficile
Raccourci plutôt difficile
Une nouvelle belle renconte alors que nous étions perdus
Une nouvelle belle renconte alors que nous étions perdus
Nous cherchons le meilleur endroit pour rouler. Il faut parfois aller dans la pampa pour le trouver
Nous cherchons le meilleur endroit pour rouler. Il faut parfois aller dans la pampa pour le trouver
Petit appercu de ces toles ondulées
Petit appercu de ces toles ondulées
Vue de notre hotel 5 étoiles sans toit
Vue de notre hotel 5 étoiles sans toit
Le feu préparé par Lucio nous réchauffe tant bien que mal
Le feu préparé par Lucio nous réchauffe tant bien que mal

10 Juin 2011 : Dernière journée cross au Chili, retour en Bolivie et sur le bitume

Nos bouteilles sont encore gêlées ce matin. A 7h00, nous sommes devant le feu avec Lucio qui nous rapporte thé et pain grillé au feu. Nous partons à vélo 2h plus tard. Nous empruntons très rapidement une vallée où coule une rivière plus ou moins gêlée. Un lama fait son beau et pose carrément devant l´appareil photo de Matt. Nous petit dejeunons dans un bel endroit. Comme depuis notre arrivée au Chili, nous traversons des villages desert et des vallées magnifiques. Dans cette dernière, la rivière a débordé sur la route et cela nous oblige à descendre du vélo et tenter quelques petits exorcices d´equilibre. Arrivée à Enquelga vers 13h15 où nous grignottons avant de repartir une heure plus tard. Après nos 3h de bike ce matin, il nous reste 21 km pour rejoindre la frontière. Route catastrophique avant de retourner sur le bitume 4km avant notre arrivée à Colchane où nous pensons trouver hotel et shops pour nos futures provisions. Rien de tout cela excepté un hotel à 15euros la nuit … Nous décidons donc de traverser la frontière, il n´est que 16h45. Un mec de l´immigration du côté chilien rigole en voyant la photo d´identité d´Auré sur son passeport. Il la prend en photo avec son telephone portable. Retour en Bolivie.

Têtes de lamas, ca envoie du lourd !
Têtes de lamas, ca envoie du lourd !
Le premier lama se laissant approcher à moins de 5m
Le premier lama se laissant approcher à moins de 5m
Et qui pose carrément !
Et qui pose carrément !
Avant les toles ondulées, petit passage dans des rivières quasi glacées
Avant les toles ondulées, petit passage dans des rivières quasi glacées